Nyash / Caroline Cornélis

The latest news from the Company: 

  • December 2024: creation of the show I CATCH FIRE TOO OFTEN at the Turbulences festival, at the Théâtre de Namur.

 

Founded in 2006 by Caroline Cornélis, the company's project is to bring contemporary dance to a young audience, through a body language that is invested, committed, and poetic. Starting from the real, the familiar, the tangible, it invites the spectator to travel in a universe of sensations. It's an ambitious project that involves reinventing forms in contact with the child and his universe.

Impacted and influenced by the world of childhood, Caroline Cornélis draws inspiration from it, feeds on their vision of the world and their imaginary imprints, their unique nature. It is clear that the child spectator, in turn, recognizes himself in what he sees, perceives and finds the paths to discover and appropriate a contemporary language. While starting from specificities related to work towards a young audience, Caroline Cornélis also wishes to take into account and consider the adult accompanying them. Whether they are parents or teachers, it seems essential to her that the adult feels invested, touched, concerned by what they see. It is they who will have this essential role, this responsibility of "transmitter", of "connector" and who will invite the child to invest in this common cultural heritage.

The company today has just finished creating its sixth show and has been enriched by strong artistic collaborations that are committed to the long term (a lighting designer, a musician, a visual artist, choreographic accomplices, as well as a philosopher for children, to explore this dialogue between body language and thought). A precious entourage that allows the company to evolve its research and reinvent itself.

Photo BIO © Alice Piemme
© © Alice Piemme

JE PRENDS FEU TROP SOUVENT

2024

Première le 4 Décembre 2024 au festival International Jeune Public, Turbulences, au Théâtre de Namur.

L'adolescence, âge des désirs, des doutes et des dilemmes, zone d'incertitudes et de mutations, est célébrée par la compagnie Nyash. Avec pour source d'inspiration le Prélude à l'après-midi d'un faune, au confluent de la poésie, de la musique et de la danse.  Du poème de Mallarmé (1876) à la partition de Debussy (1894) puis à la chorégraphie de Nijinsky (1912), Prélude à l'après-midi d'un faune fit date dans chacune de ces disciplines. Un héritage dont s’inspire l’équipe artistique pour cette ode à la puissance de l'adolescence. De quels tourments et interrogations ce faune, mi-animal mi-humain, est-il l'expression ? Quels échos – jaillissements, ivresses, bourgeonnements – trouve-t- il aujourd'hui en nous ?

Quittant la petite enfance, public de la majorité de ses œuvres, la chorégraphe s’aventure dans une première création à destination des adolescent·e·s et pré-adolescent·e·s. Dans une scénographie en camaïeu et un dispositif sonore immersif mâtiné de poésie, déclinant au présent les volutes musicales de Debussy, Je prends feu trop souvent (Faun/ve) explore la dualité et l'animalité qui habitent l'âge âpre des mues et des rugosités. Mais surtout des flamboyantes éclosions. 

Alter

2023

ALTER est un dialogue sonore et sensitif entre une danseuse et un batteur sans batterie. 


Ensemble, ils explorent tous les états de l’argile et transforment le plateau en paysages micro et macroscopiques. Aux creux de leurs échanges apparaissent des lieux imaginaires, des villes, des sols et des reliefs. Toujours dans l’instant, ils tracent des chemins intuitifs dans un rapport direct, brut et sans artifice avec la matière. 
Ces derniers mois, j’ai eu l’occasion de reconquérir l’espace du dehors, de me remettre en lien avec la nature concrète de la terre, sa substance, ses odeurs, ses sons, sa force. Je me suis mise à écouter ses mouvements, ce qu’elle me dit et me raconte. 
Cette mise en relation a fait ressurgir certaines obsessions: Le territoire, la présence, la construction, la déconstruction, la transformation, la densité, le vide… Et beaucoup de questions: 
Où est ma terre? Celle où je vis? Comment co-habiter dans ce monde? Quel est mon rapport avec la terre? Où c’est chez moi? Quelles traces laisserons-nous de notre passage ?

 

Llum

2020

La lumière sculpte, la lumière révèle…Je peux l’escalader, ou même l‘écraser? Peut-être la manger? L’apprivoiser, elle et sa compagne, l’obscurité.

Entre fascination et peur, ombre et lumière, Llum nous invite dans un monde imaginaire, une traversée poétique. Sur le plateau des lumières percent et s’animent grâce aux mouvements dansés de Caroline Cornélis et aux doigts experts de Frédéric Vannes. Expression du lien qui unit ces deux protagonistes, la lumière se transforme en alliée, partenaire de danse, élément de jeu et de relation.

Llum est un spectacle pour une danseuse et un manipulateur de lumières.
C’est un véritable trio insolite qu’il nous est donné de voir dans la dernière création de la compagnie Nyash.

10:10

2018

« Et si tous les enfants dansaient tout le temps ? Et si la cour était une scène aux danses entrecroisées ? »

Dans la cour, ce microcosme à la fois opaque et familier, les enfants s’organisent entre eux, (s’)inventent, luttent ou se replient. L’espace grouille et fourmille d’actions, de sons et de sensations. 

En s’immergeant dans cet espace, Caroline Cornélis et ses interprètes, interrogent la matière qui y est nichée.

Spontanément, de nombreuses composantes de la cour de récréation apparaissent comme de précieux combustibles chorégraphiques : le jeu, les relations, les asymétries, l’anarchie relative, les enjeux de pouvoir et de domination, l’animalité qui se réveille parfois chez les enfants, dans les interactions qu’autorise – ou qu’impose - la récréation. 

Avec " 10:10 ", la chorégraphe prend appui sur cette réalité, concrète et familière, pour amener le spectateur à une expérience poétique et sensorielle. Cette dernière prolonge et transforme les imaginaires.

Stoel

2015

Sur le plateau, des chaises… au rythme du violoncelle et de la voix deux danseurs revisitent ces objets familiers. Ils organisent, transforment, traversent ces espaces. En s’y installant, en le partageant de diverses manières, la chaise devient aire de jeu, terrain de toutes les audaces, de toutes les rencontres.

De sa stabilité comme de ses déséquilibres, entre légèreté et brutalité, entre construction et déconstruction la danse surgit…

Stoel prend comme point de départ cette phrase de Jean-François Pirson, un artiste-pédagogue qui mélange des pratiques diverses (dessin, photo, installation, texte, marche). « L’espace de soi qui se déploie vers l’autre ; l’individu qui, ni tout à fait nomade, ni tout à fait sédentaire, cherche une place où se déposer. ».

Année de création
2006
Adresse

Avenue Louis Bertrand, 43
1030 Bruxelles
Belgium

Téléphone
+32(0) 487 61 44 17
Personnes de contact
Hell
Noa
Production
Administration
 
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